Edito de Simon : Ne vous surstockez pas à plus de 30 jours !

par Simon Le Fur le
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Edito de Simon : Ne vous surstockez pas à plus de 30 jours !

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Voici l'histoire de  "Comment Norbert a mis son magasin dans le rouge en se surstockant".

Norbert a créé un joli concept, petit emplacement mais assez visible, il est un des seuls dans sa zone à travailler le bio, le vrac et le local. Il a rassemblé les financements pour équiper sa boutique et avoir un fonds de roulement correspondant à 30 jours de ventes.

Et comme il a un bon réseau, il se constitue une jolie base de clients, plutôt fidèles. Tout marche bien, d'autres épici-ères lui demandent des conseils, il réfléchit à une deuxième implantation.

Pour le sourcing, il a des partis pris bien tranchés, il connait ses marques et ses producteurs. Il écoute aussi ses clients et il ajoute à son offre de nouvelles marques. Il aime le contact direct et donc il achète en direct aux marques, avec leurs francos (qui lui semblent petits, de 250 à 400€).

Pour les commandes d'implantation ça va, il atteint facilement les francos. Mais pour les réassorts c'est un peu plus compliqué, donc soit il a des ruptures en rayon, soit il doit "pousser" sa commande et prendre plus que ce dont il a besoin pour couvrir 30 jours de ventes.

Et c'est le début de la fin de sa tréso, la baisse de la consommation engagée ne va pas arranger la situation, mais l'erreur initiale de Norbert ça a été de se surstocker, de ne pas se concentrer sur quelques grossistes fournisseurs et de consommer sa tréso dans son stock.

Alors oui il a des présentoirs complets de jolies marques de cosmétiques, un mur de gourdes, des rayons épices et thé bio bien garnis, mais un compte bancaire qui jongle avec le zéro.

 

L'équation du métier d'épicier

Contrairement à Norbert n'oubliez pas cette équation de base du métier d'épicier : Vendre en moins de 30 jours ce qu'on a acheté avec un délai de paiement de 30 jours.

Si vous vous stockez plus, vous faites le métier de banquier pour vos fournisseurs. Mais comme vous ne facturez ni de taux d'intérêt, ni de frais de gestion et que vous n'avez pas plusieurs milliards en fonds propre, vous vous ruinez.

Les colisages, les remises volumes, les présentoirs complets sont souvent attirants mais parfois aussi ruineux pour votre tréso. ll vaut mieux commencer petit, installer les rotations et augmenter les commandes progressivement.


Alors oui, c'est sympa d'échanger en direct avec les marques, leurs commerciaux aussi trouvent ça sympa de vous vendre autant ;)

Vous pouvez continuer à échanger avec vos marques et travailler avec vos 2 ou 3 grossistes préférés, pour avoir la possibilité de vous réassortir de 30€ par marque par mois seulement s'il le faut.

 

Sur Aventure bio nous sommes spécialistes des petits magasins dynamiques, c'est pourquoi vous pouvez acheter la grande majorité des produits à l'unité et que notre franco démarre dès 180€. Mais nous ne sommes pas magiciens et pour installer un flux régulier, fluide, profitable entre vous et nous, il faut que vous travaillez entre 100 et 150 références au moins avec nous (si vous avez besoin de produits éléphants qui partent en palette).

Avec le franco à 180€ sur les produits légers, vous avez l'outil idéal pour démarrer la commercialisation de jolie marques innovantes sans y consommer votre tréso !

Si vous avez des questions pour optimiser vos appros, envoyez moi un mail sur simon@aventure.bio

 

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