Doit-on vraiment avoir 2 marques différentes pour vendre en réseaux alternatifs (bio, vrac) et en grande distribution ?

par Simon Le Fur le
Doit-on vraiment avoir 2 marques différentes pour vendre en réseaux alternatifs (bio, vrac) et en grande distribution ?

Simon Le Fur d'Aventure Bio met les pieds dans le plat et aborde avec un.e invité.e les sujets clefs de la mise en marché d'innovations bio

 

Aujourd'hui, avec Camille Bloch, co-fondatrice des Toquettes on parle d'un sujet qui revient toute les semaines dans l'écosystème des jeunes marques !

On ne va pas se le cacher, gérer deux marques pour des réseaux de distribution différents complexifie le travail, d'autant plus si l'entreprise est de petite taille. La vraie demande de différenciation vient des acheteurs des réseaux spécialisés toujours à la recherche de produits spécifiques et différenciant pour leurs marchés.

Côté consommateurs, bien souvent, ils différencient les deux produits et pensent même que l'un à copié l'autre ! Ils n'ont pas en tête la dualité entre les réseaux de distribution.

"Les Toquettes" a été lancée deux ans après "Carrés Futés", la marque GMS dédiée au conventionnel. Concrètement, la gestion des deux marques se passe bien car les produits restent proches. En revanche, un vrai travail est nécessaire sur la communication et la mise en marché sur chacun des réseaux de distribution. Ce travail de différenciation a un coût puisqu'il empiète nécessairement sur le temps qui pourrait être alloué à la R&D par exemple. Les freins à commercialiser une seule marque viennent essentiellement du réseau spécialisé bio, les deux produits sont développés en parallèle et des innovations sont réalisées autant sur le produit bio que sur le conventionnel.

 

 

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